Etape angevine

Ah la douceur angevine, je craque toujours…
J’arrive chez Maud. Accueil chaleureux comme à chaque fois.
Elle a choisi son lieu très beau mais malheureusement elle ne me le montrera que virtuellement puisque le lieu est privé et fermé ce lundi. Depuis son ordinateur, je découvre donc le Couvent de la Baumette, un édifice classé Monument National au bord de la Maine. Et en particulier son cloître creusé dans le schiste comme elle n’en a jamais vu ailleurs. « Une ambiance très particulière s’en dégage, juste hallucinant », me dit-elle. Maud me transmet ce quelque chose d’indéfinissable qui l’attache à cet endroit, malgré sa froideur due au côté minéral. Elle me parle de cette « mini ville », du mariage du schiste et du calcaire, de cette faune très active aux alentours sur le Lac de Maine. Une belle homogénéité qui en fait un lieu très beau.

C’est assez chouette de réécouter ses mots enregistrés sur mon smartphone. On ressent encore ce plaisir de me faire découvrir cet endroit. Plaisir de partager sa beauté. De ressentir, et donc de ne pas tout saisir. J’apprends plus tard que le lieu sera ouvert pour une dernière journée avant la fermeture hivernale le 18 octobre. Une belle occasion à saisir…

Je suis heureuse de ce premier partage autour de mon fil rouge de résidence. Blandine que je rencontrerai demain me demande ce que je vais faire de tout cela. A vrai dire, je n’en sais encore fichtrement rien. Mais ce « matériau » a du sens pour moi. Peut-être car je suis moi-même en quête de mon lieu très beau depuis plusieurs années. Là où j’aspire au nid, pour moi-même et mes proches, au lieu artistique connecté à la nature avec convergence de personnes inspirantes. Mon rêve qui ne quitte pas ma tête depuis plus de 3 ans.
Alors laissons-nous voguer au gré du courant et nous verrons bien…